Le questionnaire de type Quiz offre des choix de réponses par oui ou non
La fabrication et la correction d'un questionnaire sont toujours trop longues par rapport aux objectifs principaux de ce genre d'examen que sont:
La correction immédiate est toujours plus efficace que la correction une ou deux semaines plus tard. La correction immédiate pour chaque question est plus efficace que la correction après une longue série de questions. C'est facile à dire et un peu moins facile à faire. La correction immédiate de chaque question n'est possible que si la presonne qui fait l'examen est seule avec le professeur ou si ce dernier est remplacé par un ordinateur. Un professeur ou un ordinateur par étudiant pendant l'examen c'est souvent un rêve impossible. Mais la réalité va bientôt rattraper nos rêves et nous pouvons nous y préparer ... mais il faut au moins un ordinateur.
Préparer les questions
Les logiciels spécifiques pour préparer les quiz ont l'avantage d'être très efficace et l'inconvénient d'être très contraignant pour l'auteur du quiz. Ils fonctionnent aussi un peu comme des boites noires qui se débouillent toutes seules une fois qu'on les a nourries mais ce processus, décrit dans la documentation reste souvent assez complexe à maîtriser. Ce processus est d'autant plus difficile à maîtriser que les connaissances des auteurs potentiels de quiz se limitent souvent aux concepts et à l'utilisation du traitement de texte parfois du chiffier et très rarement de la base de donnée. Cette dernière est pourtant le coeur des logiciels de fabrication de quiz.
Dans sa version la plus simplifié (celle qui nous intéresse) une base de donnée se résume à un tableau dans lequel:
- Chaque objet de la base est noté sur une ligne de texte séparée de la suivante par un retour charriot. Dans un quiz, une ligne corespond à l'apprentissage que l'on veut vérifier. Par exemple si l'étudiant sait que le feuillage du catalpa est plus grossier que celui du peuplier.
- Chaque attribut de l'objet est séparé du suivant par une tabulation. Dans un quiz les deux principaux attributs sont la question et la réponse. La question est mise sous forme d'une affirmation et l'étudiant doit déterminer si cette affirmation est vraie ou fausse, ce qui constitue la réponse. Mais pour être un peu plus complet sans devenir laborieux il faut ajouter un attribut de réponse détaillée (plus complète que c'est vrai ou c'est faux et permettant un renvoi vers des documents d'étude) et un attribut du thème contrôlé. L'attribut du thème contrôlé permet d'avoir une seule base de questionnaire pour plusieurs thèmes de cours et contrôler ceux-ci indépendemment. Un dernier attribut est nécessaire mais il est variable pour chaque examen. Il indique si on choisi la question pour l'examen ou si on ne la choisi pas.
Deux autres points sont important pour faciliter le travail ultérieur
- Par habitude informatique et pour faciliter les automatisations ou les corrections semi-manuelles, quand l'attribut est un choix entre deux possibilité (vrai / faux)(choisi / pas choisi) on notera 1 pour la proposition vraie et 0 pour la proposition fausse.
- L'attribut de réponse oui/non est placé en premier pour faciliter la présentation du tableau. L'ordre des attributs est donc le suivant oui/non tabulation question tabulation réponse tabulation thème tabulation choix de la question pour l'examen
On peut donc composer notre base sur un traitement de texte, un chiffrier ou une base de donnée. Le format d'enregistrement sous format texte nous donnera dans les trois cas notre structure la plus simple.
Pour ma part je préfère le chiffrier qui offre un niveau intermédiaire entre le traitement de texte et la base de donnée. Le traitement de texte premet de petites bases très rapides et sans contraintes de deux à trois cent lignes. Au-dela le manque de fonction de tri et de calcul sur les éléments de la base ne peuvent plus être compensés par l'auteur. Le chiffrier permet des tris sur les thèmes et des petites vérifications simples comme le nombre de questions choisies par thème. Il conserve la simplicité et la lisibilité du traitement de texte. Il ne permet toutefois pas de gérer des très grandes quantités de données mais se révèle suffisant pour un cours d'un trimestre. Le logiciel de base de données devient nécessaire pour les bases très importantes ou les tris un peu plus subtils que ceux faciles à réaliser avec un chiffrier. Ce type de logiciel requiert un bon apprentissage car une bonne partie de l'information n'est accessible que par traitement (tri puis affichage).
| A | B | C | D | E | 1|Vrai/faux|Affirmation |Réponse/renvoi |Thème |Choix | 2| 0|Les plantes ne respirent pas |Voir page 37 |Biologi| 1| 3| 1|Les plantes vertes photosynthé|Voir cours 2 |Biologi| 1| 4| 1|Un arbre a besoin de 100 m3 de|<a href="cours/ho|Horticu| 0|
Dans un traitement de texte les barre | sont remplacées par un taquet de tabulation dans la règle et une tabulation dans le corps du texte, les codes de lignes (1,2,3,...) et de colonnes (A,B,C,...) n'existent pas.
Dans une base de donnée les champs sont définis par les entrées de la première ligne, chaque ligne corespond à une fiche.
Dans un chiffrier l'affichage des phrases dans les colonnes est limité par l'affichage (pas grave) et par le nombre de caractères acceptés par case (limite souvent suffisante, n'oubliez pas qu'une bonne question est courte)(pour la réponse utilisez un sytème de renvoi soit au manuel soit par un lien hypetexte vers un fichier de réponse plus détaillée).
Toutes les questions ne sont pas dans la base de questions
Certaines question ne peuvent pas être insérées dans la base de donnée ainsi préparée car leur réponse est contextuelle. Il s'agit en particulier des questions sur la reconnaissance d'objets. En ce qui me concerne des végétaux, des parties de végétaux ou des ensembles de végétaux. Une diapositive est projettée sur un écran pendant l'examen et l'étudiant doit identifier ce qu'il voit. Imaginons que la diapositive soit un feuillage d'Acer saccharum (érable à sucre). Dans le quiz plusieurs affirmations sont disponibles sur des noms de plantes ou des caractéristiques de feuillage. Si la diapositive n'est pas montrée il est impossible de choisir entre vrai ou faux. Si on change la diapositive la réponse vrai pour la première diapositive peut devenir fausse pour la deuxième.
Préparer le questionnaire papier et son tableau de correction semi-automatique
Cette étape est bien souvent indispensable. Un ordinateur par étudiant n'est pas encore la norme.
- Commencer par le tableau de chiffrier pour correction semi-automatique
Cette première étape est indispensable car le questionnaire comportera des questions qui sont dans la base et d'autres qui n'y figurent pas car elles dépendent du contexte de l'examen.
- Utilisez une feuille de calcul toute prête dans laquelle il vous suffit de reporter les questions que vous avez sélectionnées. Voir la feuille de calcul de résultats de quiz et son fonctionnement.
- Le questionnaire sur papier
Préparer le fichier auto-correcteur