Bruno GADRAT |
Résumé
Le végétal, que ce soit en partie, par individu ou
en groupement est lu par les utilisateurs et auteurs des
aménagements avec une logique individuelle qui lui donnent du
sens et qui permet de lui attribuer une valeur.
La perte de correspondances entre le monde et sa
représentation, autrement dit entre une réalité
observable et sa forme symbolique mémorisée par
l'observateur, est souvent l'objet de revendications fortes et
parfois violentes.
Dans des lectures multiples, quels sont les caractéristiques
et attributs du végétal qui ont pour effet de modifier
l'état de conscience des gens au point de leur faire oublier
la réalité de l'ensemble observable et
l'évidence sociale des différents points de
vue ?
Un récapitulatif des diverses façons de regarder le
végétal, issues d'inventions sociales situées
historiquement, combiné aux étapes d'apprentissage les
plus fréquentes dans notre société occidentale
post-industrielle permettra de décrire les principaux
ensembles de caractéristiques et d'attributs du
végétal qui sont ou peuvent être
significatifs.
La valorisation du traitement symbolique et parallèlement la
dévalorisation du traitement analogique par le cerveau nous
dissocie de la réalité par indistinction de situations
complexes globalement fondues dans une même forme
symbolique.
La mise à plat des diverses lectures et valorisations
symboliques associées doit permettre d'éviter que
certaines correspondances entre la réalité et leurs
symboles deviennent impossibles, qu'ils disparaissent par manque de
réalité sur lesquelles s'appuyer ou par excès de
symboles contradictoires.