- Effets d'excellence de l'utilisation de l'exercice auto-correcteur comparaison 1997 et 1999
- Effets de l'accessibilité de l'aide
20000413StatExam.html
Gadrat bruno - Notes pédagogiques
Documents précédents:
- 9705bgprog.html Description
de l'exercice auto-correcteur.
- 990225StatExamHorti.html
Résultats 1997-1999.
- Voir aussi un exemple en horticulture: ex15a.html.
L'exercice auto-correcteur n'est pas un système d'examen en tant que tel même s'il permet de faire rapidement un test des connaissances sous surveillance pour éviter que l'étudiant(e) utilise les aides disponibles.C'est un système de motivation à l'apprentissage les statistiques suivantes le démontrent. L'excellence devient alors la norme.
Le cours d'horticulture a été donné en 1997 sans l'aide de l'exercice auto-correcteur alors qu'en 1999 les étudiants disposaient de ce moyen supplémentaire d'apprentissage. Son utilisation n'est pas obligatoire.Les notes ont été ordonnées de la moins bonne à la meilleure et réparties sur un axe horizontal en fonction du pourcentage de l'effectif de la classe. Les notes sont données en pourcentage de réussite aux questions. Le questionnaire est de type vrai faux.
Le premier examen du trimestre (A) porte sur les quatre premiers chapitres du cours. En 1997 (sans exercice auto-correcteur) l'ensemble des étudiants obtiennent des notes entre 65,77% et 87,39% avec une moyenne de 76,73%. En 1999 (avec exercice auto-correcteur), pour les mêmes chapitres du cours les étudiants obtiennent des notes entre 67,50% et 100% avec une moyenne de 92,34%. En 1999, 37,93% des étudiants obtiennent des résultats parfaits c'est à dire une suite de 40 questions sans aucune erreur. En 1997 la meilleure note obtenue est 87,39%. En 1999, 68,97% des étudiants dépassent les 90% et 75,96% ont une meilleure note que le meilleur résultats de 1997.
Le deuxième examen du trimestre (B) porte sur les trois chapitres suivants du cours. Cette deuxième étape est plus difficile que la précédente. La comparaison entre 1997 et 1999 ne peut pas être tout à fait exacte. En 1997 la matière a été donnée sur quatre cours alors qu'en 1999 elle a été donnée sur trois seulement. Malgré cela, les résultats de 1999 sont nettement meilleurs que ceux de 1997. En 1997 (sans exercice auto-correcteur) l'ensemble des étudiants obtiennent des notes entre 64,72% et 90,19% avec une moyenne de 80,51%. En 1999 (avec exercice auto-correcteur), pour les mêmes chapitres du cours les étudiants obtiennent des notes entre 65,00% et 100% avec une moyenne de 89,44%. En 1999, 17,24% des étudiants obtiennent des résultats parfaits c'est à dire une suite de 40 questions sans aucune erreur. En 1997 un seul étudiant dépasse la barre des 90%. En 1999, 55,17% des étudiants dépassent les 90%.
Le troisième examen du trimestre (C) porte sur les quatre derniers chapitres du cours. En 1997 (sans exercice auto-correcteur) l'ensemble des étudiants obtiennent des notes entre 58,22% et 93,09% avec une moyenne de 78,51%. En 1999 (avec exercice auto-correcteur), pour les mêmes chapitres du cours les étudiants obtiennent des notes entre 70,00% et 100% avec une moyenne de 90,49%. En 1999, 27,59% des étudiants obtiennent des résultats parfaits c'est à dire une suite de 40 questions sans aucune erreur. En 1997 la meilleure note obtenue est 93,09%. En 1999, 58,62% des étudiants dépassent les 90%.
La moyenne annuelle de la classe est passée de 78,64% en 1997 à 90,76% en 1999. En 1999, 62,07% des étudiants obtiennent une note supérieure à 90% contre 0% en 1997. En 1999, 82,76% des étudiants obtiennent une note supérieure à 80% contre 43,14% en 1997.
En 1999, 10,34% des étudiants ont une moyenne annuelle de 100% c'est à dire aucune erreur sur 120 questions tirées d'un ensemble de 876 questions permettant d'explorer l'ensemble du cours par leurs réponses et les hyperliens associés.
Pour le premier test du cours APA2350 de l'hiver 2000, les thèmes à explorer par les étudiants ont été donnés par un ensemble de questions à se poser et la documentation pour résoudre ces questions a été donnée dans le cours. Un ensemble de documents de références en version site web et sur papier pouvaient être consultés. L'exercice auto-correcteur ne renvoyait pas à ces documents.On remarque sur le graphique qu'il n'y a pas de corrélation directe entre l'utilisation des moyens disponibles et les résultats obtenus par les étudiants. Un étudiant n'ayant utilisé que son écoute en cours et sa prise de notes personelle obtient une note d'excellence. À l'inverse, au autre obtient une note faible en ayant utilisé l'ensemble des moyens disponibles. Toutefois, la grande majorité des étudiants n'ayant pas utilisé les aides se retrouvent parmi les notes faibles. Les étudiants ayant utilisé l'exercice auto-correcteur pour sa seule fonction d'entraînement sans chercher le développement des réponses sont un peu meilleurs. La grande majorité des étudiant ayant exploité l'ensemble des aides sous diverses formes arrivent à l'excellence.
Le test 1 partage la classe en deux groupes, une moitié forte (90% et plus de réussite sur des tests de type vrai/faux) et une moitié faible (65 à 75% de réussite aux mêmes tests) . Le groupe des étudiants forts sont autonomes et utilisent les documents fournis sous diverses formes informatique et papier. (voir plus haut).Pour les tests 2 et 3, des réponses sommaires étaient associées directement aux questions à explorer évitant ainsi une recherche personelle et faisant un rappel immédiat du cours. De plus ces réponses sommaires faisaient systématiquement un renvoi vers les documents de référence. Cette technique permet à la moitié des étudiants du groupe faible d'obtenir des résultats supérieurs à 75%. Les étudiants dont la motivation est faible abandonnent le cours, ceux dont la motivation est suffisante réussisent à obtenir de très bons résultats. Il n'y a donc pas de résultats faibles en fin de trimestre.