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Voir penser agir sur le paysage

Penser

pas juste penser mais s'efforcer de penser juste

Le paysage est une pensée visible

Par conséquence de sa définition

Le paysage est une étendue de pays qui présente une vue d'ensemble. À la fois pays, regard sur le pays et action au quotidien sur ce pays, action sur le pays qui dépend du regard qu'on lui porte.
Ce regard, au centre de toutes les difficultés que l'on rencontre quand on s'occupe de paysage est l'image de la pensée. L'oeil est une extension du cerveau. Ce cerveau qui agit soit comme filtre pour nous empêcher de voir des éléments soit comme loupe pour nous grossir certaines parties du paysage. Ce cerveau qui nous fit agir en fonction de l'image générale ou particulière que l'on se fait de la situation.
Autant dire que dans une situation avec beaucoup d'éléments comme le paysage, pour agir correctement il vaut mieux penser correctement.
La première étape pour bien penser est d'accepter le paysage pour ce qu'il est: "Étendue de pays présentant une vue d'ensemble". La deuxième étape est de bien observer ses divers éléments et de comprendre leurs relations. À un niveau général "pays, individu, regard, action" et leurs systèmes de dépendances et à de multiples niveaux particuliers "filtres des groupes sociaux, actions habituelles des divers secteurs d'activité,...". La troisième étape est d'imaginer le système en marche et de tester diverses modifications sur ses parties ou sur les relations de ses parties. C'est alors que l'on peut agir en conscience.

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Quelques aides pour voir et tester ses pensées

Utiles pour apprendre à penser et communiquer mais pas pour penser à votre place

Organiser l'existant dans un système de groupes et sous-groupes

Vous avez tous vu des menus dans les restaurants ou les logiciels. Pour être plus à la mode dans les logiciels on parle plutôt d'onglets pour accéder aux principaux groupes qui s'ouvrent sur leur contenu.
Le principal outil pour organiser sa pensée en groupes et sous-groupes est le système d'exploitation de votre ordinateur. Créez des dossiers et des sous-dossiers (répertoires et sous-répertoires) avec les divers éléments. OK ce n'est pas vraiment le fun et surtout un cul de sac si on veut aller plus loin et utiliser cette structure à d'autres fins que le simple stockage des idées de base dans des fichiers.
Malgré une visualisation très différente, la structure en arborescence relève de la même organisation des idées. Les logiciels gratuits ne manquent pas pour vous aider par exemple freemind sous licence GNU

Noter les dépendances

Pour noter a nature de la relation entre les éléments, le logiciel qui vient à l'esprit est CMaps, mais il y en a d'autres.
C'est une phase importante dans l'organisation des éléments entre eux.
À l'usage on s'aperçoit que si la carte prend l'allure d'une chaîne (chaque élément guide vers un seul autre élément) c'est qu'on a pas du tout compris ce qui ce passe. À l'inverse, si tous les éléments se retrouvent liés à tous les autres, on aura probablement bien fait le tour de la question et proche d'un bonheur contemplatif mais on se retrouvera incapable d'agir.

Pour que le réseau de relations entre les éléments soit pertinent, il faut donner de l'importance à ce qui en a et minimiser l'importance de ce qui n'en a pas. Pour la compréhension d'une carte il faut parfois supprimer ce qui n'est pas important pour ne garder que l'essentiel. Le chiffre de 3 pour le nombre de liens est souvent magique. Pas trop de liens pour une compréhension facile et suffisamment de liens pour être représentatif. Avec cinq liens il faut garder l'attention éveillée. Avec sept liens, il y a beaucoup de monde qui est perdu. À neuf liens ceux qui sont encore attentifs sont l'exception. À onze liens il n'y a que vous qui vous comprenez. Il faut donc constamment regrouper et séparer les éléments jusqu'à trouver le bon équilibre entre la compréhension et la communication

Quantifier les dépendances pour tester le système

Losrque les liens sont des relations simples que l'on imagine bien comme l'apparition ou la disparition au-delà de certains seuils, On imagine assez facilement l'évolution du système représenté sur la carte. En revanche, si les dépendances sont des faibles variations de quantité qui se répercutent en boucle avec des rétroactions sur d'autres éléments, il est très difficile d'imaginer l'évolution du système. Il faut de l'aide, un expert du domaine pour qui c'est de l'ordre de l'évidence ou la modélisation patiente dans un logiciel de simulation de système dynamiques comme par exemple Stella. Inutile de préciser que le recours à un expert pour bien modéliser la situation est un minimum indispensable.

 

 

Quelques références

Comprendre les paysages, explorer le réel et l'imaginaire

Bruno Gadrat Design Végétal / Mieux Vivre ici: Jardins et paysages durables

Bruno Gadrat

Orig: 2008/07 Rev: 2009/06/13

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