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Bruno GADRAT - 991208sysaide.html - 08/12/1999

Construction d'un ensemble d'aide à l'enseignement
sur le web

 

version précédente: 991001sysaide.html

Préambule

Les cours sont trop courts et les étudiants trop nombreux pour pouvoir leur apporter un soutien individuel. La constitution d'un ensemble de références sur le web, consultable à volonté devient un outil très intéressant de soutien à l'enseignement. Toutefois la simple constitution de références n'est pas suffisante pour améliorer l'apprentissage. L'interactivité avec ces références est indispensable. C'est ce qui m'a amené à développer le principe de l'exercice auto-correcteur qui a maintenant prouvé son efficacité dans les résultats d'apprentissage. La rapidité de la correction est essentielle dans la facilité d'apprentissage.

Le choix du html pour ce système d'aide est lié au fait qu'il soit indépendant du système informatique, qu'il soit toujours ouvert à de nouveau ajouts grâce aux liens entre les fichiers sur le réseau, que la mise à jour d'un élément n'entraîne pas la reprise de l'ensemble et enfin qu'il soit très facilement manipulable.

Étapes

Bien que le site web se constitue au fur et à mesure de la réponse aux besoins du cours, il existe néanmoins un noyau essentiel. Celui du fichier de questions réponses qui fait le tour des connaissances que l'étudiant doit avoir acquises.

Les réponses succinctes de ce fichier renvoient à des pages plus complètes de références. L'indispensable doit se situer dans le site lui-même pour lui garantir une bonne stabilité. En revanche son ouverture sur le reste du réseau permet à chaque étudiant de développer son apprentissage beaucoup plus loin que nous ne pourrions l'imaginer.

Cet outil se situe dans une réflexion plus vaste sur les examens dont vous trouverez les motivations essentielles dans le fichier de l'exercice auto-correcteur qui permet de faire des tests rapides de 40 questions trois ou quatre fois dans le trimestre. Les étapes qui suivent permettent :

  1. De préparer un examen sur papier de type quiz pour faire un examen en classe d'environ cinq minutes à la fois révélateur de l'apprentissage et peu stressant.
  2. De profiter d'une correction rapide des copies dans un tableur préparé à cet effet.
  3. De préparer un exercice auto-correcteur pour l'apprentissage autonome des étudiants

En effet, le fichier des réponses peut facilement être passé dans une moulinette informatique qui le transforme en questionnaire à imprimer sur papier pour vérifier les connaissances en classe. Le questionnaire vierge ainsi obtenu peut lui-même être passé dans une moulinette informatique pour être introduit dans un tableur afin de faciliter et d'accélérer la correction. Le fichier des réponses peut aussi être passé dans une moulinette informatique qui le préparera pour l'introduir dans un exercice auto-correcteur sur le web.

Du fichier reponses.html au test sur papier

Le choix du format papier pour l'examen est intéressant dans la relation qu'il introduit entre l'étudiant et l'enseignant. Il n'y a ni froideur et stress de la machine ni risque de panne impromptue et surtout pas de suspiscion de risque de tricherie (accès aux réponses, échanges,...) qui entrainerait une programmation démesurée par rapport à son efficacité. Les étudiants sont devant le professeur pour faire cet examen très rapide. Pour le rattrapage individuel l'examen informatique par l'exercice auto-correcteur est en revanche bien adapté. Pas de préparation particulière et regard sur ce que fait l'étudiant devant la machine.

Le fichier prepare_quiz4.bas en chipmunk-basic sur Macintosh est un exemple d'une moulinette informatique que j'utilise.

La structure du fichier reponses.html est importante pour que la moulinette informatique repère facilement les diverses parties.
Le fichier reponses.html comporte une première partie qui présente le fichier. Chaque thème de questions-réponses est séparé par deux traits (<HR>) suivi du nom du thème en valeur de titre 3 (<H3>). Chaque question commence par une ancre (<A NAME=ancre1></A>) pour pouvoir y faire référence dans un renvoi en hypertexte. Elle se termine par la mention C'est vrai ! ou C'est faux ! en gras (<B>C'est vrai !</B>) suivie d'un retour à la ligne (<BR> ), de la réponse et d'un trait (<HR>).
J'utilise le logiciel Claris Home Page pour éviter d'avoir à me soucier du code HTML toutefois il semble bon de l'indiquer pour ceux qui n'utilisent pas ce logiciel. Voici la structure en HTML du fichier reponses.html

<HTML>
<HEAD>
</HEAD>
<BODY>
Première partie présentant le fichier
...
<H3>
<HR>
<HR>
<!--Premier thème-->
</H3>
<P><A NAME=ancre1></A> Première question <B> C'est vrai ! </B><BR>
Réponse à la première question</P>
<P><HR></P>
<P><A NAME=ancre2></A> Deuxième question <B> C'est faux ! </B><BR>
Réponse à la deuxième question</P>
<P><HR></P>
<H3>
<HR>
<HR>
...
<!--Deuxième thème-->
</H3>
<P><A NAME=ancre10></A> Dixième question <B> C'est vrai ! </B><BR>
Réponse à la dixième question</P>
<P><HR></P>
<P><A NAME=ancre11></A> Onzième question <B> C'est faux ! </B><BR>
Réponse à la onzième question</P>
<P><HR></P>
...
</BODY>
</HTML>

Le logiciel prepare_quiz3.bas se conforme donc aux règles d'écriture de Claris Home Page pour repérer les titres de valeur <H3>, les traits et les assertions C'est vrai ! ou C'est faux !

= case2.gif
= case3.gif
= case4.gif
Placez les fichiers cases4.gif, cases3.gif, cases2.gif dans le même répertoire que le fichier reponses.html que vous voulez transformer en questionnaire sur papier.

Le logiciel prepare_quiz3.bas demande deux noms de fichiers le premier étant le nom du fichier des réponses (reponse.html) et le deuxième le nom du fichier résultant de la transformation en questionnaire que nous appellerons questionnaire.html
Enregistrez le fichier questionnaire.html dans le même répertoire que le fichier reponses.html si vous voulez conserver tous les liens hypertexte. Si vous voulez le déplacer, ouvrez-le avec un logiciel comme Claris Home Page qui rétabli les liens relatifs lorsque vous enregistrez le fichier dans un autre répertoire. (La perte des liens concerne tous les fichiers. Il est donc préférable de conserver les liens, c'est en effet ennuyeux de perdre les images)

Le logiciel prepare_quiz3.bas recopie la première partie du fichier reponses.html. Vous adapterez ou remplacerez cette première partie pour annoncer l'examen sur papier. Je préfère la renplacer en recopiant une entête typique d'examen prise sur l'examen précédent. Cette copie d'entête est réalisée dans un logiciel permetant une préservation des liens relatifs.
Pour chaque thème prepare_quiz4.bas place un trait suivi du nom du thème en gras et du texte "vrai/faux/ne sait pas"
Pour chaque question il place une image de cases dont une est cochée en fonction de la véracité de la réponse, suivie de la question et d'un retour immédiat à la ligne <BR>

L'ensemble des questions disponibles est maintenant sous une forme imprimable. Il vous faut sélectionner les questions pour l'examen en supprimant celles qui ne vous intéressent pas pour cette fois et finir la présentation pour obtenir une belle feuille d'examen.
La pmodification principale est le haut du fichier qui sert de présentation à la page pour donner les instructions indispensables. Voir exemple d'entête d'examen

Calibrer l'examen

Vous laisserez 40 questions réparties en 4 thèmes de dix questions. Chaque thème de dix questions sera séparé en deux groupes de cinq par une ligne d'espacement. Cette présentation est importante à la fois pour faciliter le remplissage du questionnaire par les étudiants et la correction dans le tableur. Le fait de conserver un trait suivi du nom du thème en gras est important pour les moulinettes informatiques. Cela permet également de tester les connaissances pour quatre thèmes soit un thème par cours et donc de suivre pas à pas l'apprentissage en faisant un examen par mois. Cette structure est associée à une structure de correction dans un chiffrier (tableur). Le chiffrier permettra de mettre une note globale sur les quatre thèmes, une note par thème et de grouper les quatre examens de l'année dans une appréciation globale.

Supprimez tous les liens hypertexte pour avoir un texte de même couleur partout.
Vous sauvegarderez cette version corrigée du questionnaire et en ferez une copie sous le nom questionnaire_corrige.html qui sera utile pour l'étape suivante.

Péparer la copie vierge du questionnaire

Effectuez un remplacement automatique dans le code source du fichier de toutes les images cases4.gif et cases3.gif par cases2.gif pour obtenir un questionnaire vierge que vous imprimerez. Le logiciel Claris Home Page ou tout autre traitement de texte fait très bien l'affaire. Le fichier questionnaire_vierge.html est maintenant prêt à être imprimé et photocopié pour l'examen. Il pourra aussi être placé sur le serveur et lié au fichier questionnaire_corrige.html pour fournir aux étudiants qui le souhaite une référence à consulter.

 

Du fichier questionnaire_vierge.html au tableur

Reprenez le fichier questionnaire_corrige.html fabriqué dans l'étape précédente. Il comporte une première partie présentant l'examen. Chaque thème commence par un trait (<HR>) suivi du nom du thème en gras (<B>theme</B>) suivi d'un retour immédiat à la ligne (<BR>) , de la mention
vrai/faux/ne sais pas
et de deux séries de cinq questions commençant par les images
(fichier cases3.gif)
(fichier cases4.gif)
en fonction de la véracité des questions.

La moulinette informatique corrige_quiz2.bas permet de transformer ce fichier en un fichier de texte ASCII qui sera introduit dans le tableur pour corriger l'examen.

Il prend alors la structure de deux colonnes séparées par une tabulation. La première colonne contient le chiffre 0 si la réponse est fausse et 1 si la réponse est vraie. La deuxième colonne comporte le texte de la question.
Les thèmes sont séparés par un saut de ligne. Le nom du thème est placé dans la deuxième colonne sans rien dans la première. Les dix questions du thème sont placées l'une à la suite de l'autre pour pouvoir rentrer les résultats rapidement avec le pavé numérique. Pour faciliter la correction la case de la cinquième question de chaque thème sera doublée en hauteur dans le tableur. Cela produira une séparation visuelle permettant de mieux associer la copie papier à ce qui se passe à l'écran et d'avoir une entrée au clavier de moins à réaliser dans la saisie.

Nous appellerons temporaire.asc le fichier produit par corrige_quiz2.bas. J'utilise Claris Works 2 comme tableur.
Il faut ouvrir le tableur. Puis ouvrir le fichier temporaire.asc en signifiant au logiciel qu'il est au format texte ASCII . Le logiciel ouvre alors une feuille de calcul et y place le fichier.
Tous les accents sont au code HTML. Une macro-commande de remplacement automatique des accents permet de retrouver une allure plus usuelle. (voir les accents en html)

Il faut ensuite copier ce tableau des questions et chiffre de véracité dans un tableau de correction. Un exemple de celui-ci est disponible au format Claris Works tableau_correction_quiz1.cw

Un copier coller à la bonne place permet de le positionner les questions avec leur code de véracité dans le tableau général de correction. Tans le tableau de correction qui est fournit, copier dans la cellule H15 pour le test initial, dans la cellule H65 pour le deuxième test, dans la cellule H115 pour le troisième test, dans la cellule H165 pour le quatrième test, dans la cellule H215 pour le cinquième test.

Les cases F5 à F10 permettent de sélectionner les examens qui sont comptabilisés dans la moyenne générale. Placer 1 dans la case dont la moyenne est comptabilisée.

La colonne G permet de faire un décompte spécial de questions isolées de l'ensemble en plaçant 1 devant la case de la colonne G sur la même ligne que la question choisie.

La case M5 fixe la valeur minimale sur 100 pour la réussite à l'examen (60 est une valeur intéressante)
La case M7 fixe la valeur maximale sur 100 pour l'excellence à l'examen (96 est une valeur intéressante)
La case M9 fixe le nombre de lettres de l'échelle d'appréciation littérale.

La colonne J est celle ou le professeur passe son propre examen pour le tester.
Les colonnes O à BS (ou plus par insertion de colonne et copie des formules) sont les colonnes dans lesquelles on recopie les réponses des étudiants.
Placer un 1 dans la ligne trois signifie que l'étudiant est comptabilisé comme faisant partie de la classe. Sa note intervient dans le nombre d'élèves (A3) et dans les moyennes de la classe globale ou par thème (A5 à A13)

Placer un 2 dans la ligne 5 de la colonne de l'étudiant dont la copie est en cours de correction et seulement dans cette colonne. En tapant les réponses de l'étudiant dans sa propre colonne, un double est alors en phase de correction dans les colonnes D à F. le 2 dans la ligne 5 permet au chiffrier de savoir quel est l'étudiant pour qui il faut établir la correction. Il n'y a donc aucun effort à faire pour la correction, il suffit de copier les réponses de l'étudiant dans sa colonne et de regarder les erreurs dans la colonne F pour les signaler sur la copie papier.
La séparation du tableau en trois parties permet de rendre visible les colonnes D,E,F pour le corrigé, I pour les questions et la colonne de l'étudiant dont le test est en cours de correction.

De façon pratique:

Sélectionner les 10 cases du thème à corriger dans la colonne de l'étudiant.
(Effacez tout son contenu s'il y en a (touche d'effacement)). Remplissez cette section sélectionnée. Avec les dix cases sélectionnées, on gagne en rapidité. L'index sur le 1 le pouce sur le 0 et l'annulaire sur le retour du pavé numérique permettent de ne pas quitter celui-ci pour tout un thème.
Il faut taper 1 pour "vrai., 0 pour "faux" et laisser la case vierge (retour à la ligne seul) pour "ne sais pas".

Le gain de temps dans la correction n'est pas neutre 1 minute de perdue par copie pour 60 étudiants, c'est une heure de perdue.

La colonne D reprend les valeurs que vous entrez dans la colonne de l'étudiant.
La colonne E affecte 2 points si la réponse est identique à celle prévue, 1 point si vous laissez en blanc et 0 points si la réponse est différente de celle prévue.
La colonne F indique par un "V" ou un "F" la correction que vous devez reporter sur la copie pour rectifier les erreurs. En revanche la colonne F n'indique rien si la réponse est juste ou si l'étudiant "ne sais pas". Toujours colonne F, en haut des dix questions, le pourcentage de réussite pour le thème est indiqué intéressant à reporter sur la copie car il rend visible la variation d'assiduité dans le mois.

Dans la colonne de l'étudiant c'est une note sur 20 qui est indiquée. Le principe de correction fait que si l'on ne répond pas on obtient 50% mais la note minimale de passage est donnée dans la case M5. Une erreur entraîne une pénalisation équivalente au gain produit par une bonne réponse. Il faut donc répondre pour gagner des points, mais il faut répondre juste pour voir sa note progresser.
60 pour cent en note minimale de passage correspond à 20 % de réponses justes et aucune erreur sur les autres questions qui seront établies à "ne sais pas" donc une grande conscience des connaissances qu'il reste à apprendre et un minimum de savoir. La ligne 13 donne la note litérale de F(échec) à A+(parfait). Avec les minima et maxima proposés, deux erreurs et 38 réponses justes donnent la note à A.

Lorsqu'on corrige un test on affecte la valeur 1 dans la case F5 à F10 correspondant au test en cours de correction et on laisse vierge les autres cases de cette série. Cela permet d'avoir la note littérale du test en cours dans la colonne de l'étudiant en ligne 13. Quand on arrive en fin d'année on affecte des coefficients aux différents tests passés dans les cases F5 à F10. Cela permet d'avoir la note moyenne de l'étudiant sur les tests marqués du 1. Si on met des chiffres différents on peut faire varier la pondération des différents tests dans la moyenne.

Les lignes 267 à 269 du tableau permettent d'ajouter des notes littérales (pondérées en F266 à F269)

Du fichier reponses.html à l'exercice auto-correcteur

Texte à venir

 


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